N° PA29000058 - Château de Keruzoret
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Auteur :
Parent Henri (architecte)
Siècle :
3e quart 19e siècle
Date :
2007/03/07 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Le château, à savoir le logis pour ses façades et ses toitures, la chapelle et le colombier en totalité, l'ancien verger - potager et le parc paysager qui constitue son écrin (cad. F 35, 32 à 34, 192, 194, 26, 27, 202 à 204, 37, 39, 70, 12, 23, 28, 125, 126, 1616, 1623, 2264, 1640, 2611, 3 à 10, 13 à 22, 24, 25, 29, 31, 36, 38, 41, 122 à 124, 127, 128, 131, 132, 135 à 137, 140 à 149, 2670, 2676, 152, 2678, 2672, 191, 193, 195 à 201, 205, 253, 1410, 1627, 1631, 1637, 1695, 2300) : inscription par arrêté du 7 mars 2007
Historique :
Château construit vers 1500. Edifice sur cour fermée, de plan en L, articulé autour d'une tour d'escalier polygonale. En 1537, construction d'une chapelle dans l'angle sud-ouest du jardin. En 1666, un pavillon est rajouté à l'est, ainsi que des communs attenants. En 1792, restauration de la propriété, avec suppression d'une partie des communs à l'est pour dégager une vaste esplanade, et reconstruction à l'identique de la chapelle au sud-est. En 1865, l'architecte parisien Henri Parent est engagé pour transformer le manoir en château, travaux achevés en 1887. L'architecte recompose l'édifice en respectant le style gothique de l'ancien manoir. Le château s'élève d'un étage carré et combles selon un plan irrégulier en U. La tour d'escalier polygonale relie le corps de logis principal et l'aile en retour d'équerre à l'ouest, terminée par un important pavillon de plan rectangulaire. A l'est, le corps de logis est flanqué d'un pavillon sur lequel se greffe une terrasse surélevée en retour sur la cour, couronnée d'une balustrade. Le pavillon Est est agrandi d'une tour carrée. L'ornementation est de style néogothique et néo-Renaissance. Le hall d'accès de l'entrée principale conserve l'escalier du 16e siècle, terminé par un plafond de dalles rayonnantes reposant sur l'amortissement mouluré du noyau. Boiseries sculptées du 19e siècle. Les communs sont définitivement séparés du château et partiellement reconstruits au nord. L'architecte retravaille également l'environnement paysager.
